Conseil du jour

Il a men nwen teb3et iwellihen n yghallen n usellek suite à des erreurs de prévention en matière de sécurité, l’absence d’une bonne aération  et la  mauvaise utilisation des appareils de chauffage et chauffes bain mis en cause dans de nombreux cas signalés. La baisse de température favorise le risque lors de l

Météo
Météo

A l’occasion du 1er novembre 30 officiers promus aux grades supérieurs

eldjazaircom.dz Par Farid Haouali La cérémonie présidée par le directeur général de la Protection civile (DGPC), le colonel Mustapha El Habiri, en présence des hauts cadres et des directeurs centraux de l’institution a eu lieu le 31 octobre dernier, à l’Unité nationale d’instruction et d’entraînement à El Hamiz, coïncidant avec la veille de la commémoration du 62e anniversaire du 1er Novembre 1954. Ainsi, quatre officiers supérieurs ont été promus au grade de lieutenant-colonel, tandis que 25 officiers de grade de capitaine ont été élevés commandants, dont trois femmes médecins. Le seul capitaine de la promotion est le dynamique et disponible Nassim Bernaoui, chargé de la communication à la DGPC. « Ces promotions s’inscrivent dans le cadre des traditions de la Protection civile qui veille, à l’occasion de la célébration d’un grand événement de l’histoire de l’Algérie, au passage de grade à des officiers afin d’encourager les meilleurs éléments de l’institution, en s’inspirant des sacrifices de nos glorieux martyrs», a affirmé à ce propos le lieutenant-colonel Miloud Rami, sous-directeur à la DGPC. «L’occasion aussi de présenter les exploits de cette institution, notamment sur le plan humain », a-t-il ajouté rappelant d’autre part que la Protection civile algérienne a réalisé, durant la dernière décennie, un saut qualificatif à travers la création de nouvelles unités spécialisées et l’acquisition des équipements les plus modernes. De son côté, le premier responsable de la Protection civile a tenu à rendre hommage à ses effectif. Le colonel Mustapha El Habiri, a dans le même contexte mis l’accent sur « l’efficacité du système de formation mis en œuvre ces dernières années pour le renforcement des capacités opérationnelles, notamment des unités d’intervention ». «Les unités de la Protection civile sont présentes au niveau des communes, daïras et wilayas, et je suis satisfait des résultats et du rendement sur le terrain », a-t-il dit. «J’ai hérité de cette institution et j’ai œuvré à assurer à mes éléments une formation de qualité, notamment dans le domaine de l’intervention, à travers une formation adéquate et spécialisée. Nous avons réussi à former 6.000 agents formateurs dans 12 spécialités dans le cadre de la coopération algéro-française. Je dirais que nous avons notre place aujourd’hui en tant qu’institution, notamment au niveau international, et la Protection civile algérienne avance avec ses hommes », s’est réjoui le DGPC. En effet, le professionnalisme de la Protection civile algérienne n’est plus à démonter. Il est même rassurant quant à son aptitude à gérer convenablement des situations de catastrophes naturelles. «Le niveau opérationnel du corps de la Protection civile est un signe rassurant vu l’aptitude de ses éléments à s’acquitter comme il se doit de leur noble mission en cas de crise naturelle majeure», affirmait le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales Noureddine Bedoui à la presse en marge de sa visite au poste de commandement des opérations de la manœuvre nationale de secours et de sauvetage «Sésismex 2015» organisé à Médéa et Djelfa en mai 2015. Les compétences dont jouit ce corps constitué donnent un aperçu des efforts déployés par les responsables de ce secteur pour élever son niveau opérationnel et le préparer à affronter des situations de crise. D’ailleurs, au début du mois d’octobre dernier, l’Algérie avait part en Sicile (Italie), à l’exercice européen de sauvetage «Déblaiement modex7 2016-2017», en vue de rapprocher la Protection civile algérienne du Mécanisme européen de Protection civile, indique un communiqué de ce corps. Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la certification d’un détachement lourd (HUSAR) de la Protection civile aux normes des Nations unies et International Search And Rescue Adversary Group (INSARAG) ainsi que des activités d’intérêt réciproque, dans le cadre du Mécanisme de l’Union de la Protection civile (UCPM). L’exercice en question qui fait partie du programme du mécanisme de Protection civile européenne auquel est associée l’Algérie, comprenait des exercices sur les modules de recherche et sauvetage (USAR) des équipes Medium/Heavy Recherche et Urban. L’équipe USAR algérienne avait pris part à cet exercice aux côtés de trois autres équipes, provenant du Danemark, de Hollande et de Belgique, ainsi que des Etats participant au Mécanisme européen de Protection civile, parallèlement à une équipe de Protection civile européenne (EUCPT) et de l’Assistance technique de l’équipe de soutien (TAST). La persévérance paie Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la Protection civile n’est pas uniquement sirènes, gyrophares des ambulances à la couleur jaune. Ce ne sont pas les interventions, les noyades et les feux de forêts. La Protection civile c’est aussi un service de communication performant. le colonel Mustapha El Habiri, directeur général de la Protection civile, qui a rehaussé au plus haut niveau son institution, et ce, depuis son arrivée à la tête de la Protection civile, a de tout temps prôné la consolidation des mécanismes de la communication interne et externe et la dynamisation de l’activité de proximité et des initiatives de sensibilisation. Communiqués de presse, conférences, conférences-débats et relation permanente avec la presse nationale font, en effet, partie du travail de cette institution donnant le droit à l’information aux citoyens. D’ailleurs, l’Algérie est classée, grâce à la réussite de certains départements de communication (Gendarmerie nationale, DGSN, ANP et Douanes) et à son ouverture médiatique, parmi les pays ouverts à la communication en Afrique et dans le monde arabe bien que le niveau souhaité ne soit pas totalement atteint. A la tête de la sous-direction de l’information et des statistiques à la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le colonel Farouk Achour, est secondé dans ses tâches quotidiennes notamment en ce qui concerne la communication avec les médias par le dynamique et disponible lieutenant Nassim Bernaoui. Il a été promu en 31 octobre au garde de capitaine. Chargé de la communication à la DGPC, Nassim Islam Bernaoui, s’est dit « très satisfait » de cette promotion qui « coïncide avec un grand événement historique ». « Cela prouve en outre qu’un intérêt est également accordé aux officiers jeunes à la Protection civile » », a-t-il soutenu saluant par la même occasion l’importance particulière accordée par le DGPC à la communication et à la nécessité d’informer les citoyens en temps réel. L’institution que dirige le colonel Mustapha El Habiri est une source d’informations accessible. Elle maintient le contact avec les médias pour leur permettre d’informer et de sensibiliser les citoyens, notamment sur les différents risques, dans le cadre de la protection des personnes et des biens. Connaissant de trop près les journalistes, le capitaine Nassim Bernaoui a bien tenu à rendre hommage à ces derniers d’autant que la journée nationale de la presse (22 octobre) avait été célébrée quelques jours auparavant. « Cela prouve que le DG de la Protection civile a toujours insisté sur l’investissement dans la ressource humaine, notamment les jeunes, et j’en suis une preuve», a-t-il dit. Ce jeune officier a réussi à tisser une relation solide avec les médias durant un parcours de plus de 12 ans. Membre du détachement de la PC aux Lieux Saints de l’Islam, pendant plusieurs saisons, il a réussi à fournir des informations précises en temps réel aux journalistes en Algérie. Le même officier a insisté sur le fait que les portes du service communication de la DGPC comme celles des cellules de communication des directions des wilayas sont ouvertes à tous les journalistes « désirant » se référer à des sources «officielles ». De plus en plus de femmes… pompiers Aux côtés de leurs collègues officiers hommes, cinq femmes sont promues au grade de commandant par la même occasion. Elles sont la fierté de Protection civile algérienne, première institution en Afrique et dans le Monde arabe à ouvrir les portes à la gent féminine. Même si la société demeure réticente à son emploi dans un métier exclusivement exercé par des hommes, cela n’a pas empêché d’intégrer, en 1993, 13 femmes, en qualité de médecins-lieutenants, à la faveur de la médicalisation des secours, soucieux d’humaniser davantage le secours à personnes, avant d’incorporer, au cours de la seconde moitié de la même décennie, des femmes ingénieurs et architectes avec l’ouverture de concours externes pour leur recrutement, en vue d’une formation donnant accès au grade de lieutenant. « Cette politique de féminisation, timide à ses débuts, il est vrai, n’a commencé à connaître un authentique essor qu’à partir de 2003, grâce à l’augmentation des postes budgétaires dont a pu bénéficier le secteur », avait indiqué le colonel Mustapha El Habiri, dans un entretien à El Djazaïr.com à l’occasion du 50e anniversaire de la création de ce corps constitué. Une opportunité qui a permis, d’une part, de disposer d’un contingent féminin de haut niveau et d’autre part, d’entrevoir le recrutement et la formation de femmes sapeurs et ce, pour la première fois. F. H.
Revue El HIMAYA
La video de l'actualité