Conseil du jour

Il a men nwen teb3et iwellihen n yghallen n usellek suite à des erreurs de prévention en matière de sécurité, l’absence d’une bonne aération  et la  mauvaise utilisation des appareils de chauffage et chauffes bain mis en cause dans de nombreux cas signalés. La baisse de température favorise le risque lors de l

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Le DG de la Protection civile: «Nous pouvons intervenir dans le monde entier»

Dans cet entretien, le directeur général de la Protection civile, le colonel Mustapha El Habiri, évoque le processus de modernisation de son institution ainsi que ses priorités pour l’année 2017. L’Algérie célèbre demain la Journée mondiale de la Protection civile. Quelle évaluation faites-vous de ce qui a été entrepris dans ce domaine? La Protection civile algérienne a enregistré une réelle évolution avec le développement significatif de ses infrastructures, de ses équipements et de ses effectifs spécialisés. Je dirais que la Protection civile algérienne est bien placée sur le plan international. On vient de signer un accord administratif avec la Direction générale de la Protection civile et des opérations d'aide humanitaire de la Commission européenne (ECHO). Cet accord formalise notre coopération dans le domaine de la gestion des risques des catastrophes. Il permet notamment de rehausser le niveau de la formation de nos éléments et surtout des équipes d’intervention. Cet accord est le premier que la Commission européenne conclut avec un pays du Sud. La coopération algéro-européenne dans le domaine de la Protection civile est une réalité concrète. La Protection civile algérienne a opté pour la certification d’équipe HUSAR* qui est une formalité contraignante et ardue… Je suis satisfait de l'aboutissement du processus de certification de la Protection civile algérienne. Nous sommes le seul pays d'Afrique à bénéficier de cette reconnaissance. Avec cette certification, on peut intervenir à travers le monde entier, et on le fait déjà. Nos équipes sont intervenues dans plusieurs régions du monde suite à des catastrophes, mais on veut officialiser la reconnaissance internationale. En outre, cette certification exige de nous les plus grandes capacités, et c’est notre pari. Quelles sont vos priorités pour l’année en cours ? Il s’agit de poursuivre l’application du plan de développement et de la modernisation de la Protection civile, initié par le président de la République. La formation et le professionnalisme sont les axes les plus importants de ce programme. Nous avons axé sur la formation spécialisée, destinée à combler les insuffisances et à relever les défis imposés par la complexité des missions de la Protection civile. En ce sens, nous avons formé 6.500 cadres à titre de formateurs dans plusieurs spécialités dans le cadre de la coopération internationale. Un message à vos éléments en cette journée mondiale ? Je leur conseille d’être vigilants, disponibles, mobilisés et à la hauteur de leur métier pour honorer leurs engagements. Entretien réalisé par Neïla Benrahal *HUSAR pour heavy urbain search and rescue (certification d’un détachement lourd)
Revue El HIMAYA
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