Conseil du jour

Il a men nwen teb3et iwellihen n yghallen n usellek suite à des erreurs de prévention en matière de sécurité, l’absence d’une bonne aération  et la  mauvaise utilisation des appareils de chauffage et chauffes bain mis en cause dans de nombreux cas signalés. La baisse de température favorise le risque lors de l

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Gestion des risques majeurs : Le dispositif algérien de prévention se met progressivement en place

Sans grand tapage médiatique, des rencontres régionales se tiennent autour du thème de la politique nationale de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes naturelles.

Elles sont initiées par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et découlent du cadre opérationnel mis en place par la loi du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Parmi les dix risques majeurs recensés, figure celui lié aux activités industrielles et qui concernent les dangers auxquels sont exposés les travailleurs, la population riveraine et l’environnement. Dans ce cas, la prévention est devenue la démarche à suivre pour réduire les dégâts matériels et les pertes humaines. En Algérie, cette démarche est imposée par la loi du 25 décembre 2004 qui a introduit l’obligation de l’étude de danger pour toute installation industrielle avant sa mise en exploitation. L’étude de danger est liée au plan d’intervention interne (élaboré par les exploitants d’installations industrielles) qui est un des éléments du système de gestion des catastrophes, autrement dit la planification des secours et des opérations, prévu par la loi et comportant également les plans Orsec et les plans particuliers d’intervention (élaborés par les services de l’Etat). Selon ses concepteurs, le système de maîtrise et de gestion des risques institué par la loi algérienne repose sur deux fondements : la surveillance des installations dangereuses, tant par l’exploitant que par les pouvoirs publics locaux, et le principe de précaution à travers l’étude d’impact sur l’environnement, l’étude de danger, l’autorisation d’exploitation, le plan d’opération interne et le plan particulier d’intervention. Dans ce dispositif, la participation des citoyens est essentielle, surtout quand il s’agit de risques industriels et technologiques. On a vu plusieurs cas d’incidents provoqués dans des unités de production relevant de la PME, pour lesquels l’alerte a été donnée à la Protection civile par les riverains qui contribuent souvent à limiter les dégâts et prennent part aux opérations des secours. Des activités dangereuses sont implantées à proximité d’habitations et il arrive que le système d’alerte de l’installation industrielle concernée par l’incident, s’il existe, ne fonctionne pas. Au début de cette année, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, a appelé à l’organisation, au niveau local, de journées d’information ouvertes aux médias et à la population à laquelle participeraient toutes les parties prenantes concernées par la politique de prévention des risques majeurs. Cette exigence de l’information du public est renforcée par la circonstance aggravante constituée par l’urbanisation sauvage qui a donné lieu à des constructions d’habitations sans le respect des distances de sécurité par rapport aux installations dangereuses et, quand l’accident se produit, le souci premier des éléments de la Protection civile est de protéger les riverains. Pour prévenir ces situations, une commission, composée du wali, de représentants des APC et des directeurs exécutifs ainsi que d’experts, est prévue dans chaque wilaya pour veiller au respect de la réglementation concernant les activités économiques à risques majeurs. 

Revue El HIMAYA
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